Pourquoi j’ai monté mon propre serveur

Les services en ligne, c’est pratique… tant qu’on se contente de ce qu’ils nous offrent. Si tu restes dans l’écosystème bien huilé d’Apple ou de Google, que tu payes leurs services premium, pas de souci, tout roule. Mais dès que tu veux plus de liberté et que tu ne veux pas voir tes données traitées comme un produit, les prix grimpent vite.

Prenons Google, par exemple. Avant 2018, Google Photos offrait un stockage illimité pour des photos en haute qualité. Puis, paf, fini ! Aujourd’hui, tout est regroupé dans un quota commun de 15 Go, qui comprend mails, Drive et photos. Si tu dépasses, il faut payer ou dégager des fichiers. Et là, ton Android commence à te bombarder de notifications pour te forcer à payer plus. À un moment donné, ça devient insupportable.

Dans un monde où l’on se repose de plus en plus sur les services cloud, mon ras-le-bol face à tout ça m’a poussé à chercher une alternative. Nombreux sont ceux qui se demandent s’il est possible de tirer parti de la virtualisation tout en conservant une certaine autonomie : Pouvons-nous gérer efficacement nos propres serveurs et infrastructures sans avoir recours aux géants du cloud ? Voici mon retour d’expérience avec Proxmox , un outil open source qui me permet de gérer mon homelab de manière efficace et économique.

Pourquoi choisir un homelab Proxmox ?

Avant de rentrer dans le vif du sujet, il est important de comprendre ce qu’est un homelab. En termes simples, un homelab est un environnement informatique personnel (un PC) où vous hébergez vos propres services (serveurs, applications, stockage, etc.) sur du matériel que vous gérez directement. Avec la montée en puissance des solutions cloud, beaucoup se tournent vers ces services pour leur fiabilité et leur flexibilité. Cependant, pour ceux qui privilégient l’autonomie, la sécurité des données, ou qui cherchent simplement à réduire leurs coûts à long terme, un homelab devient une alternative de plus en plus attirante.

Proxmox est un excellent choix pour gérer ce type d’infrastructure. C’est un OS qui s’installe comme n’importe quel système d’exploitation. Ce logiciel de virtualisation permet de créer, gérer et optimiser des machines virtuelles (VM) et des conteneurs. L’un des plus grands avantages de Proxmox réside dans sa simplicité d’utilisation, son coût nul (puisqu’il est open source) et sa possibilité de gérer à la fois des environnements virtualisés et des conteneurs LXC. En termes simples : avec Proxmox, je peux créer des serveurs ou des PC, avec n’importe quel OS dessus, et y accéder comme je le souhaite.

J’accède à un Ubuntu et un Windows 10 sur de simples fenêtres de navigateur internet.

Optimisation des coûts : un homelab plus abordable que le cloud ?

L’un des arguments majeurs en faveur d’un homelab est sans doute la réduction des coûts. En choisissant de créer votre propre serveur virtuel à domicile, vous n’êtes plus tributaire des tarifs des services cloud, qui peuvent rapidement s’accumuler en fonction des besoins en stockage, en bande passante ou en ressources processeur.

un VPS avec 16 cœurs, 16 Go de RAM et 160 Go de disque coûte environ 34 € par mois chez OVH, 400€ par an. Ma machine m’a couté 650€ avec 48Go de RAM et 1500Go de disque sur, et un GPU. Faites le calcul.

Il est aussi possible d’optimiser votre investissement matériel. Contrairement aux solutions cloud où vous payez pour des ressources que vous ne maîtrisez pas toujours, un homelab vous permet de maximiser l’utilisation de votre équipement, notamment en intégrant des systèmes de stockage sur disque dur ou SSD et en ajustant les ressources en fonction de l’évolution de vos besoins. L’astuce consiste à configurer une architecture bien pensée, et c’est là que Proxmox fait toute la différence.

Bon j’ai pas parlé de l’argument « encombrement » , qui est clairement a l’avantage du VPS. Un laptop ou un NUC peut très bien suffire en fonction des besoins !

Gérer les services et tester de nouveaux systèmes

Une des raisons pour lesquelles j’apprécie Proxmox est sa capacité à gérer une multitude de services différents. Dans mon homelab, je gère plusieurs machines virtuelles (VM), chacune dédiée à un service particulier : un serveur web, un serveur de fichiers, une sandbox Ubuntu, etc. Cette modularité me permet de tester des configurations, des systèmes d’exploitation, ou même des services tout en minimisant les risques pour l’ensemble de l’infrastructure.

L’un des grands avantages de la virtualisation est la possibilité de créer des environnements isolés. Proxmox facilite cette tâche grâce à des outils comme les snapshots et la possibilité de cloner des machines virtuelles, ce qui permet de revenir à un état antérieur en cas de problème.

Ce qu’il est possible de faire avec :

Les services que je vais présenter peuvent être installés sur des VPS. La puissance et l’espace que cela demande fait cependant vite grimper la facture : comptez une machine à 36€ euros par mois, hors stockage suffisant pour du Streaming vidéo.

  • Serveur média (Jellyfin) :
    Jellyfin est une alternative open-source gratuite à Plex. Je l’utilise pour diffuser films et musiques à ma famille. Pourquoi pas Plex ? Parce que leur encodage vidéo est réservé à l’abonnement premium. Jellyfin me permet d’éviter ça.
Jellyfin se veut comme une alternative unifiée et locale à Netflix et Spotify. Cela nécesite de la riguer, mais il est possible d’étendre ses fonctions !
  • Mon propre cloud (NextCloud) :
    Google me dégoûte avec ses offres de stockage, donc j’ai monté mon propre cloud avec NextCloud. Et c’est gratuit ! C’est un peu lent avec des disques mécaniques, privilégiez des SSD. Ils disposent d’un App Store pour étendre ses fonctions, comme l’édition de Doc, la création de diagrammes via Draw.io, ou encore la recherche de doublons. Cela gère même les équipes, les agendas, les meetings : bref cela peut être utilisé en entreprise !
NextCloud intègre déjà tout ce que Google Cloud est capable de faire.
  • Serveur photo :
    Pour stocker et partager mes photos de manière privée. Je compte tester Immish qui permet de faire du tri intelligent respectueux de votre vie privée
  • Sites web :
    Un blog personnel et un site pour organiser mon mariage, entre autres. Je peux aussi héberger des instances de tests et de démo ! J’en parle déjà ici : le développement de mon blog
  • Mon propre GitLab et CI/CD :
    GitLab et Bitbucket sont gratuits, mais le temps de CI/CD, c’est a dire le temps utilisé pour l’intégration continue est cher. Il faut compter entre plusieurs secondes à quelques minutes, et c’est payant au delà de 50 minutes chez Bitbucket. En phase d’apprentissage, cette limite est trop vite atteinte.
  • Machines de test :
    Des environnements de test pour Linux, Windows Server et autres. C’est pratique pour tester des configurations et des systèmes d’exploitation. Pour les besoins d’un proche, j’ai dû réinstaller Windows XP ! Avec une machine virtuelle il ne m’a fallu que quelques minutes. Les licences Windows restent payantes en revanche.
Une installation toute fraîche dans mon cloud !

La CI/CD automatise les tests et le déploiement du code pour éviter les erreurs et accélérer les mises en production. Résultat : moins de bugs et des mises à jour sans prise de tête !

Git permet de conserver un historique des changements et évolutions de mes applications, comme une Time Machine de Mac ! Et ce n’est qu’une infime fraction de ce sont Git est capable.

L’intégration avec mes appareils

Ne négligez pas la compatiblité avec certaines applications ou certains protocoles. Par exemple, Jellyfin propose une application mobile pour Android, Android TV et iOS qui fonctionne comme Netflix. NextCloud permet aussi d’accéder à vos fichiers depuis votre téléphone. Depuis un PC, tout est accessible via une interface web. Cela rend l’expérience fluide et agréable, sans dépendre des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft).

On ne se sépare plus de nos smartphones… (Crédit photo : Rami Alzait)

Cloisonner la puissance

Pour éviter d’avoir une seule VM qui fait tout et qui risque de s’écrouler sous la charge, j’ai séparé mes services en machines virtuelles avec des ressources adaptées.

  1. VM « Public » (Sites web & CI/CD)
    • Très légère, avec peu de stockage, peu de mémoire et de CPU.
    • Héberge mes sites web publics et mon pipeline de déploiement continu.
    • Son rôle principal est de supporter la mise à jour de mes sites hébergés dessus.
    • Si j’ai besoin de plus de puissance je peux séparer la CI CD dans une autre VM.
  2. VM « Privé » (Cloud & Services multimédias)
    • Plus de puissance et surtout beaucoup plus de stockage, notamment pour les fichiers vidéos et la transcription.
    • Héberge Jellyfin pour le streaming, mon cloud personnel et d’autres services privés.
    • Comme ces services consomment beaucoup d’espace disque et de ressources CPU (surtout la transcription et l’encodage vidéo), cette VM est optimisée pour supporter ces charges.
  3. Vm Ubuntu Sandbox (testing)
    • Le reste de puissance mais peu de stockage pour effectuer et isoler des activités précises, comme la navigation sur des sites de téléchargements, ou tester des commandes qui peuvent péter ma machine. Un sudo chmod -R ~/ est si vite arrivé 😭
Linux be like …

Si vous avez de meilleurs conseils de cloisonnement, je suis preneur.

Pourquoi ne pas tout mettre en containers avec Portainer ?

Une autre approche aurait été d’utiliser Docker avec Portainer sur la machine pour gérer mes services au lieu de créer des VMs séparées. Docker permet aussi d’attribuer des ressources spécifiques à chaque container (RAM, CPU, stockage), ce qui offre une gestion plus fine et flexible.

Ma vie de dev ne serait pas là même sans Docker !

Avantages de Docker / Portainer :
✅ Plus léger qu’une VM, car il ne nécessite pas un OS complet pour chaque service.
✅ Démarrage et mise à jour plus rapides (on peut simplement recréer un container).
✅ Facilité de gestion des dépendances et de la scalabilité.

Pourquoi j’ai choisi les VMs :
🔹 Isolation forte : Avec des VMs, chaque service est réellement séparé. Si un service plante ou consomme trop de ressources, il n’impacte pas l’autre VM. Docker offre une isolation relative, mais un container mal configuré peut toujours mettre en difficulté les autres services sur la même machine. Ainsi, mon Jellyfin qui transcode n’impactera pas ma CI/CD par exemple.
🔹 Simplicité de backup et restauration : Un snapshot d’une VM permet de restaurer l’ensemble de l’environnement en cas de problème, alors qu’avec Docker, il faut gérer chaque container et ses volumes séparément.
🔹 Meilleure gestion des ressources : Une VM est allouée sur un hyperviseur (Proxmox dans mon cas), donc je peux facilement surveiller son impact sur le reste du système. Avec Docker, la gestion fine des ressources demande plus de configuration et d’optimisation.

En résumé, Docker aurait pu être une alternative, mais dans mon cas, les VMS me donnent une meilleure isolation et une gestion plus simple de mes services. Peut-être que j’intégrerai Portainer plus tard pour certains services légers, mais pour le moment, cette approche me convient parfaitement.

La mise en place : simple à utiliser, difficile à maîtriser

L’installation de Proxmox est relativement simple, à la manière d’une installation classique de Linux. La documentation est complète, la communauté est réactive et en cas de lacunes de recherches, ChatGPT est une aide non négligeable si on prend le temps de vérifier ses réponses pour pas faire n’imp !

Pour un homelab qui fonctionne correctement, tu auras besoin de quelques compétences hardware et peut être en networking si tu administres des serveurs, notamment pour gérer les adresses IP statiques, naviguer via un terminal sans interface graphique, la redirection de ports, et assurer une bonne connectivité. Un réseau local cablé ou avec un Wifi performant est nécessaire. Et n’oublions pas qu’une fibre avec un très bon débit montant et descendant est indispensable pour éviter les ralentissements, surtout si tu prévois d’utiliser ton serveur pour des services comme l’hébergement, le streaming ou le partage de fichiers distant : si tu veux matter une série depuis ton smartphone dans le bus comme si tu regardes Netflix, c’est indispensable ! En local en revanche ce n’est pas nécessaire.

Attention, avant de vous lancer, il faut réfléchir à une bonne stratégie de sauvegarde : si ta machine meurt ou que tes VMs te disent sayonara, tu perds tout ! L’inconvénient du self-hosted, c’est que tu dois gérer les imprévus qui ne sont pas liés à des suppressions accidentelles.

Si vous voulez héberger des données sensibles, cet argument peut suffire à vous dissuader du self-hosted.

Un des autres problèmes de Proxmox est que ses machines virtuelles peuvent se corrompre. Cela peut arriver à cause de coupures de courant ou d’un mauvais dimensionnement des ressources, comme le stockage : c’est l’overprovisioning , on attribue plus d’espace disque aux VM que ce qu’il y a réellement sur le disque physique. Résultat : crash et corruption.

Exemple concret :

Imaginons que ton serveur dispose de 1 To de stockage réel.

  • Tu crées 5 machines virtuelles, et tu leur attribues 300 Go chacune.
  • Sur le papier, 5 × 300 Go = 1,5 To, donc plus que ce que ton disque peut réellement stocker !

Tant que toutes les VMs n’utilisent pas réellement tout l’espace alloué, ça fonctionne sans problème. Mais si, un jour, ces VMs remplissent ensemble plus de 1 To, alors BOUM :
🔴 Certaines VMs risquent de planter.
🔴 La corruption des données peut survenir si le système ne gère pas bien l’erreur.
🔴 L’hyperviseur lui-même peut devenir instable.

Ce phénomène ne touche pas uniquement le stockage : on peut aussi overprovisionner la RAM et les cœurs CPU. Si toutes les VMs se mettent à consommer leurs ressources en même temps, le serveur peut être surchargé et devenir inutilisable.

En gros , c’est la merde !

Pour éviter ces problèmes, il est essentiel de mettre en place des sauvegardes régulières (sur un NAS ou un serveur Proxmox dédié aux backups, ou encore un service de stockage en ligne pour les données les plus importantes). En cas de problème, je dois pouvoir restaurer rapidement mon système.

Pourquoi pas un NAS ?

Honnêtement, mon NAS QNAP aurait pu faire le taf : il propose un cloud privé, plein d’applis (dont une IA pour classer les photos), et même de la virtualisation et du Docker. Mais le souci, c’est que ces machines sont pensées pour consommer peu, pas pour être boostées. Ajouter de la puissance, c’est une galère : une carte PCIe pour des NVMe ? 122€ minimum ! De la RAM en plus ? Ça pique ! Et même si je voulais caser une carte graphique, c’est du low profile… Bref, à force de vouloir l’upgrader, j’ai réalisé qu’un bon PC d’occase ferait bien mieux pour le prix de l’upgrade. Cela dit, si vos besoins se limitent à un cloud privé flexible avec du streaming via Plex, un NAS reste une option solide !

Un NAS peut parfaitement faire l’affaire selon les besoins

Comment gérer les backups de manière optimale ?

Un élément clé dans la gestion d’un homelab, surtout lorsqu’on commence à y stocker des données importantes, est la gestion des backups. Proxmox Backup Server (PBS) est l’outil idéal pour cela. PBS permet de réaliser des sauvegardes incrémentielles efficaces, d’effectuer des restaurations rapides et de garantir la sécurité de vos données tout en optimisant l’espace de stockage.

Grâce à PBS, je compte mettre en place une stratégie de sauvegarde automatisée qui inclut à la fois mes machines virtuelles, mes conteneurs, et mon NAS. Je réalise des backups réguliers qui sont stockés sur un serveur externe pour une sécurité maximale. Cette méthode me permet de garantir la disponibilité de mes services tout en réduisant les risques de perte de données.

Retour d’expérience et perspectives

En résumé, un homelab bien conçu avec Proxmox peut offrir une solution de virtualisation complète et économique. Bien sûr, cela nécessite un certain investissement en matériel et du temps pour configurer l’ensemble des services, mais les avantages sont nombreux, notamment en termes de flexibilité, de contrôle des données et de réduction des coûts.

Cela fait plusieurs mois que j’utilise mon homelab, et je n’ai aucun regret. J’ai un serveur flexible, je contrôle mes données et ça me coûte bien moins cher que de payer ces services en ligne. De plus, je peux upgrader mon matériel sans faire exploser mon budget.

Je n’ai fait qu’effleurer les nombreuses possibilités qu’offrent le fait d’avoir ne serait-ce qu’un serveur, qu’il soit dans le cloud ou auto hébergé ! Vous pouvez très bien héberger des serveurs Minecraft, votre propre IA, ou même votre lecteur d’images médicales. Il suffit de fouiller le Reddit SelfHosted pour voir qu’il y a littéralement des sectes de l’auto hébergement, quitte à y consacrer bien trop d’heures pour sa propre santé mentale. Sans ces fondus, je n’aurai sans doute pas tout ça à montrer aujourd’hui.

À l’avenir, je prévois de continuer à développer mon homelab avec de nouveaux services : l’intégration de la surveillance du réseau et l’optimisation des performances pour réduire les couts en énergie, implémenter des services supplémentaires, et pourquoi pas héberger mes propres IA. L’automatisation et l’amélioration continue sont des priorités pour que mon homelab reste à la fois performant, protégé, durable et économique.

Conclusion

Proxmox offre une solution idéale pour ceux qui cherchent à prendre le contrôle de leur infrastructure tout en réduisant les coûts. Garantir la sécurité des données reste cependant à votre charge et ne dois surtout pas être négligé, au risque de tout perdre.

Pour ceux qui souhaitent se lancer, je recommande vivement de commencer petit, avec quelques machines virtuelles simples, et de développer progressivement son infrastructure. N’oubliez pas que l’un des plus grands avantages de Proxmox est sa capacité à évoluer avec vos besoins : avant d’y investir du temps, en avez vous réelement l’utilité ?

Et vous , est ce que vous auriez l’utilité d’héberger vous-même ces services ou d’autres applications ? Auriez vous envie de pouvoir acheter « votre cloud domestique prêt a l’emploi » ? Peut être que pour vous, rien ne vaut Google Cloud, Apple, ou un VPS, un baremetal chez un professionnel ! N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez dans les commentaires !

Anecdote bonus : l’erreur d’origine féline

Un jour, mon serveur s’éteignait sans aucune explication dans les logs. Après plusieurs jours à chercher, je me suis rendu compte que mon chat dodu adorait utiliser le dessus de mon serveur comme rampe pour grimper à son griffoir… et appuyait sur le bouton d’extinction ! Un vrai petit sabot de fer ! Il devrait y avoir une mention de l’erreur « origine féline » dans mes logs !

Un criminel, des criminoux

4 réponses à « Mon Homelab Proxmox : sommes nous mieux servi par nous-même ? »

  1. Avatar de HadrienLG
    HadrienLG

    Bonjour,

    Ma machine m’a couté 650€ avec 48Go de RAM et 1500Go de disque sur, et un GPU.

    est-ce que tu peux développer un peu ta configuration ? À force de remplir mon NUC, je cherche d’autres exemples avec plus de capacités

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    1. Avatar de japandoudou
      japandoudou

      J’ai trouvé d’occasion à 400€ (500 – 20%) le PC suivant à EasyCash :
      – Ryzen 5600X
      – Moyen Tour avec 4 ventilateurs
      – 16Go de Ram DDR4
      – 1500 Go de SSD (500 + 1000)
      – RX 6600 XT
      – Windows 10 OEM (qui a sauté, forcément)
      – Alimentation Corsaire 650 Gold

      J’ai rajouté 32Go de RAM DDR 4 que j’avais de mon ancien PC, cela coute pas très chère neuf : entre 60 et 80€

      J’ai gonflé les prix car je suis vraiment tombé sur de super affaires, mais techniquement il est possible de trouver la même configuration.

      J’ai rajouté 2 To de SSD neuf TLC acheté à 90€ récemment (dealabs pour les bons plans matériel)
      J’ai encore 3 ports SATA et 1 port PCIe pour un NVME, donc 4 possibilités minimum de rajouter des disques durs.

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      1. Avatar de HadrienLG
        HadrienLG

        Merci, je vais regarder si j’arrive à saisir quelque opportunités

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      2. Avatar de japandoudou
        japandoudou

        Si vous cherchez des configurations de serveurs : https://pcpartpicker.com/ ! Les gens répertorient leurs configurations avec leurs usages. En voyant une configuration toute faite, j’avais une liste de ce que je cherchais d’occasion et surtout à quel prix !

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